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Les Arts plastiques au Lycée Paul Valéry

Les Arts plastiques au Lycée Paul Valéry
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7 novembre 2012

1 . Introduction, Présentation des options arts plastiques au Lycée Paul Valéry, 2014 -15

 

 

 

 

 

 

 

                                                      Arts plastiques  2012-2013 

                                             APDC1388 2012 -2013

           01  -  LES ARTS PLASTIQUES AU LYCEE PAUL VALERY. Options obligatoires et facultatives (voir " programmes" des bacs)

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                                                                                        Alex huthwohl

                                                                                                                                                                                        
                                                                                     
Ces options visent non seulement à permettre d’acquérir des compétences artistiques, culturelles, techniques et méthodologiques mais aussi de développer la personnalité, l’autonomie, le libre arbitre, la capacité à élaborer et à conduire un projet artistique.

L’option relève de la formation culturelle générale proposée au lycée. 

Dans ce cadre, elle vise le développement des capacités d’expression des élèves, en tenant compte de leur propre culture.

Dans tous les cas, la culture artistique constitue  un complément valorisant l’individu, tandis que  la formation à la connaissance du rôle de l’image et des nouvelles technologies apporte de nouveaux modes d’expression individuelle ainsi qu’une ouverture sur des voies professionnelles non négligeables aujourd’hui. C’est aussi un complément culturel pour toutes les voies, littéraires, ou scintifiques, économiques  ou techniques,pour tout autre choix, car l’option vise au développement de l’être, du regard, de l’esprit de responsabilité.                          

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Le succès de cette option au baccalauréat  cette année encore --  vient de la motivation des lycéens développée par les cours d'arts plastiques ancrés dans le monde contemporain  (tout en s'appuyant sur une culture artistique classique), mais  également d’un travail régulier en arts plastiques ainsi que  dans toutes les matières.

                                                                      Remise du diplôme du Baccalauréat: 2012

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Après la classe de terminale, les orientations restent celles offertes par un bac littéraire de la voie générale. Une majorité d’élèves s’oriente vers des études universitaires en Arts plastiques, Architecture, Histoire de l’Art, Communication, Histoire et Géographie, Sociologie, Langues vivantes, Philosophie... Quelques élèves intègrent directement les classes de mise à niveau de BTS Arts appliqués, d’autres sont reçus aux Beaux Arts.

Beaucoup d’élèves « ajustent » progressivement leur parcours et font preuve de créativité dans l’élaboration et la réalisation de leur projet professionnel (photo, cinéma, théâtre, stylisme, design, décoration, BD, illustration, image de synthèse, publicité, animation culturelle, journalisme...). 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 octobre 2012

3 . En première L arts plastiques option obligatoire

03  -  EN PREMIERE : Lettres arts - plastiques

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En Première et en Terminale cette option s’inscrit dans le tronc commun obligatoire d’une formation menant à un baccalauréat d’enseignement général.

 

Elle s’organise autour d’un volume de 5 heures hebdomadaires. Coefficient 6

 

Classe de première :  Autour de LA FIGURATION

Ce programme s'articule autour de quatre composantes à traiter séparément et en interrelation. Il consiste à examiner les composantes fondamentales de l'image pour aboutir à la globalité de l'œuvre, la question de l'image photographique pouvant servir d'instrument générique pour aborder les différents champs esthétiques : nature des référents, couple abstraction-figuration, construction des espaces, temps conjugués, etc.

Figuration et image

Ce point du programme est à aborder sous l'angle de la question de la distance de l'image à son référent : le trompe-l’œil, le réalisme, la fiction, le schématique, le symbolique, etc.

Figuration et abstraction

Ce point du programme est à aborder sous l'angle de la question de la présence ou de l'absence du référent : l'autonomie plastique, le rythme, la gestuelle, le géométrique, l'organique, le décoratif, le spirituel, le synthétique, etc.

Figuration et construction

Ce point du programme est à aborder sous l'angle de la question des espaces que détermine l'image et qui déterminent l'image. Toute image est perçue dans un espace d'énonciation : la page, le texte, le mur, la rue, etc. L'image contient elle-même des espaces : espace littéral, espace suggéré (le point de vue, le cadrage, les représentations spatiales), espace narratif, etc.

Figuration et temps conjugués

Ce point du programme est à aborder sous l'angle de la question de la relation de l'image au temps. Tout œuvre existe dans le présent de son exposition mais travaille des temporalités d'une grande diversité : temps réel, temps exprimé, temps symbolisé, temps suggéré, temps de réalisation, temps de lecture, temps figuré, temps du dévoilement, temps juxtaposé. Cette conjugaison des temporalités esthétiques et du présent de l'image, auquel s'ajoutent ses propres devenirs, permet de poser les questions de l'œuvre.

Il est possible d’intégrer cette option à partir de la Première.

- La pluralité des postures, des démarches, des modes d’expression, d’expositions - classiques ou contemporaines - sera prise en compte.

 

- Il s’agit de conjuguer culture et pratique artistique, réflexion et action,  pour permettre de trouver son propre mode d’expression mais aussi pour arriver  à formuler des questionnements sur les œuvres d’artistes comme sur ses propres travaux.


- Cette option donne également des compétences interdisciplinaires, en relation étroite avec la philosophie, les sujets du baccalauréat questionnant  très  souvent la  place  de l’esthétique, des démarches artistiques,  la place de l’image et des média dans la société contemporaine. Cette option interroge également les rapports humains à l’œuvre d’art, d’un point de vue esthétique mais aussi sociologique, historique, économique, littéraire, et, bien souvent, technologique et scientifique.

 

 

 

 

 

 

 

La formation vise à développerune expression singulière, dans une pratique gagnant en maturité, en connaissance de l'art contemporain - de ses techniques, de ses postures, de ses modes de représentation et de présentation -  expression singulière nourrie de la diversité des œuvres plus anciennes.

 

 

 

Lesobjectifs de cet enseignement visent à développer non seulement une expression personnelle et une culture qui permettent de se situer, mais aussi une réflexion critique qui aide à formuler des questionnements sur le rôle de l’image dans notre société.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 octobre 2012

6 .PROGRAMMES baccalauréats 2015, option obligatoire et facultative

 

06 

TERMINALE L- ARTS PLASTIQUE

I - Programmes limitatifs des enseignements artistiques en classe terminale L  2012-2013

A - L'OEUVRE :

L'œuvre est perpétuellement remise en cause dans ses fondements traditionnels comme unique, achevée et autonome. D'autres modalités de création se développent, tributaires du développement des objets et des images (production, reproduction, diffusion, etc.), dont les enjeux peuvent aussi être posés à travers la question du photographique. Instruments critiques et esthétiques d'une lecture de la modernité, les problématiques photographiques offrent des clés de lecture pour aborder les questions de l'œuvre. « Faire œuvre » engage le processus créatif de manière globale et ne se limite donc pas à la production d'une œuvre d'art. Il s'agit ici d'appréhender les dynamiques qu'entretient la création avec les éléments concrets qui consacrent ses réalisations : rapports à l'actualité artistique et esthétique, rapports aux étapes de la reconnaissance, condition de sa réception sensible dans les espaces culturels les plus ouverts.

Depuis les avant-gardes historiques, l'œuvre est confrontée à la production en masse des photographies.

-  Œuvres filiation et rupture:

Ce point du programme est à aborder sous l'angle d'une interrogation de la pratique et de ses résultats formels au regard des critères institués à différentes époques. Être moderne ou antimoderne, en rupture ou dans une tradition. Penser sa pratique à l'aune des valeurs relatives au présent et dans l'histoire. Faire état de stratégie, goût, sincérité. Suivre, opérer des déplacements, transgresser, etc.

-  Le chemin de l'œuvre :

Ce point du programme est à aborder sous l'angle d'une analyse du processus global qui fait suite à l'intuition et à la réflexion : la formalisation de l'œuvre engage les modes de sa diffusion, de son exposition et des commentaires qu'elle suscite. Ce cheminement de l'œuvre mobilise des rapports aux techniques et induit des choix plastiques déterminants pour porter l'œuvre en en servant le projet esthétique intrinsèque.

-  L'espace du sensible :

Ce point du programme est à aborder sous l'angle de la relation de l'œuvre au spectateur. Comment réfléchir la mise en situation de l'œuvre dans les espaces de monstration, prendre en compte les éléments techniques classiques, du socle à la cimaise, jusqu'aux conditions les plus ouvertes, de la projection à l'installation ou tous autres dispositifs. Les conditions de la perception sensible (regard, sensation, lecture, etc.) sont à anticiper dans l'élaboration formelle du projet plastique.

   -L'œuvre, le monde :

Ce point du programme est à aborder sous l'angle du dialogue de l'œuvre avec la diversité des cultures. Le contexte mondialisé de l'appréhension de l'œuvre met en tension la singularité culturelle qui préside à la création et la dimension globalisée des sensibilités qui lui assurent son existence. Cette tension entre la dimension locale et mondiale de l'œuvre en posera les enjeux éthiques et politiques afin de développer l'ambition d'une pensée humaniste. À travers sa pratique plastique, l'élève de terminale doit se doter d'outils intellectuels qui lui permettent l'exercice de la pensée critique et du discernement.

  En relation avec cette question, un programme limitatif de trois questions renouvelables porte sur la mise en relation de trois œuvres importantes, choisies de manière à favoriser une étude approfondie (technique, plastique, symbolique et poétique). Les deux premières œuvres sont inscrites dans la production du XXème siècle, la troisième appartient obligatoirement à une période antérieure :

 

B - PPROGRAMME LIMITATIF  SERIE L (épreuve écrite).

-   DUCHAMP

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Marcel Duchamp (1887-1968)

Peintre, plasticien et homme de lettres, Marcel Duchamp transgresse très vite les coutumes et conceptions académiques, bouleverse l'art du XXe siècle et ouvre la voie aux démarches artistiques les plus audacieuses. Par son invention du ready-made, il confirme sa théorie de l'art comme art mental et s'inscrit dans la lignée des artistes dont le goût pour les questions d'esthétiques aboutit, dès 1970, à l'art conceptuel. Il est ainsi l'initiateur de nombreux courants artistiques de la seconde moitié du XXe siècle. Son influence est déterminante et son œuvre nécessaire à la compréhension de l'art dans notre société contemporaine.

 

 -      GUSTAVE COURBET

Né en 1819 à Ornans dans le Doubs, Gustave Courbet est un artiste français dont l'œuvre offre un exemple hors vingtième siècle approprié à la compréhension du programme de terminale L.
Formé dans la mouvance préromantique, Gustave Courbet est adepte du Louvre où il étudie les maîtres, notamment ceux de l'école espagnole du XVIIème siècle comme Vélasquez, Ribera et Zurbaran. C'est à cette source qu'il puise. Pourtant, peintre insoumis et frondeur, Courbet est au cœur de l'effervescence artistique et politique. Sous l'impulsion de Jules Champfleury, il jette les bases de son propre style : le réalisme, saisi sous l'angle des idées politiques de l'époque.
Si Gustave Courbet n'a pas changé la peinture elle-même, il a radicalement fait évoluer le sujet et surtout la manière de peindre. Rares sont les artistes qui ont davantage que Courbet construit leur carrière en ayant recours à la stratégie du scandale. Au XIXème siècle, la peinture de Courbet se trouve au cœur d'une entrée dans l'âge démocratique de l'art. Aujourd'hui, l'œuvre de cet artiste permet de réévaluer les enjeux liés à la question de la modernité en art.

 

-   TADASHI KAWAMATA.        

L'œuvre de cet artiste japonais contemporain présente, entre autres particularités, celle d'être un exemple instructif d'une démarche artistique témoignant de l'intérêt qui peut être porté aux contextes sociaux ainsi qu'aux relations humaines qui les définissent. C'est à partir d'une découverte sensible et intellectuelle de l'architecture, de l'urbanisme et du paysage que Tadashi Kawamata détermine progressivement la nature de ses projets artistiques. Ceux-ci se matérialisent grâce à des constructions éphémères faites de matériaux « recyclés » qu'il installe généralement dans des paysages naturels ou des espaces urbains.
L'intérêt majeur de cette œuvre singulière repose principalement sur son processus de création dans lequel le recours au changement, l'improvisation ainsi que l'utilisation de matériaux non traditionnels sont constants.

 
C -  L'EPREUVE: Coefficient 6  est en 2 parties :

-  une partie écrite portant sur la composante culturelle du programme de terminale

-   et une partie orale sur dossier. Chacune des parties compte pour la moitié de la note globale.        


L'épreuve a pour objectif d'évaluer les connaissances et les compétences du candidat : plasticiennes, techniques, théoriques, culturelles et transversales. Il s'agit de prendre la mesure de l'étendue des connaissances, de vérifier les acquis et d'apprécier la singularité de démarches inscrites dans un itinéraire artistique.
Pour la partie écrite de l'épreuve, la maîtrise de la langue, les compétences de rédaction et d'argumentation font l'objet d'une attention particulière.

A ) Pour la partie orale de l'épreuve :

  L'entretien avec le jury est basé sur un dossier de travaux personnels accompagné d'un carnet de croquis, les compétences d'expression et d'argumentation font également l'objet d'une attention particulière.

 

B)  Partie écrite de l'épreuve obligatoire : culture plastique et artistique :

Durée : 3 heures 30 


Deux sujets sont proposés au choix du candidat. Chaque sujet présente une œuvre plastique identifiée en rapport avec le programme limitatif publié au Bulletin officiel du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative.
Le candidat doit répondre à trois questions : la première l'engage à mener une analyse plastique de l'œuvre reproduite par le sujet : coefficient 8

Les deux autres concernent les questionnements induits par cette même œuvre : coefficient 12
Le candidat organise son temps de façon à répondre aux trois questions. Chacune d'elles est évaluée séparément.
La maîtrise de la langue française et de l'orthographe est prise en compte sur l'ensemble rédigé.

II - EPREUVE FACULTATIVE D'ARTS PLASTIQUES : Option facultative toutes séries

A – DOSSIER DE TRAVAUX : Pratique artistique (voir en cours les modalités) En cycle terminal, cet enseignement repose essentiellement sur l'exercice d'une pratique artistique.

Le professeur d'arts plastiques veille à ce que la pratique ainsi engagée par l'élève l'aide progressivement à comprendre les enjeux artistiques fondamentaux Celle-ci se fonde sur les formes de la création artistique contemporaine et leur mise en relation avec celles léguées par l'histoire de l'art mais aussi avec d'autres champs de connaissances... Dans le cadre d'une pratique réflexive, les élèves sont conduits à découvrir et exploiter les dispositifs et les stratégies conçus par les artistes pour donner à voir et ressentir leurs œuvres et impliquer le spectateur.

 L'enseignement prend appui notamment sur les pratiques du XXème siècle, la « présentation » y occupant une place importante au point d'être parfois l'objet principal de certaines démarches de création.

En relation avec cette problématique, un programme limitatif de trois questions renouvelables porte sur la mise en relation de trois œuvres importantes, choisies de manière à favoriser une étude approfondie de différents dispositifs de « présentation » (techniques, plastiques, symboliques et poétiques).

B -  PROGRAMME LIMITATIF

-         JOAN FONCUBERTA , série Fauna (Faune).
Photographe contemporain catalan mais aussi diplômé en sciences de l'information, Joan Fontcuberta fait œuvre d'analyste exigeant de la transmission de l'information et questionne pour cela toutes les formes de prétendues vérités. Sa démarche est simulatrice et s'appuie sur les possibilités offertes par l'image photographique et ses capacités de manipulation. La série « Faune », créée entre 1985 et 1989, est un mélange de photographies, textes, cartographies, schémas, vitrines et vidéos dont l'installation simule avec force détails les découvertes faites par un soi-disant professeur Ameisenhaufen, zoologiste de son état. Par l'insolite et le vraisemblable,Joan Fontcuberta gagne la confiance du spectateur...

   

- OLDENBOURG

La Bicyclette enfouie 

Claes Oldenburg et Coosje Van Bruggen, La bicyclette ensevelie, Parc de la Villette, Paris, 1990

La bicyclette ensevelie (Parc de la Villette, Paris, 1990) est emblématique du travail de cette figure du pop art, qui prend pour modèle des objets de grande consommation. Au-delà de la monumentalité de l'échelle de représentation proposée, cette sculpture a pour particularité de ne pas présenter la vision globale de l'objet mais de fractionner celle-ci en un jeu de cache-cache qui contraint le spectateur à une reconstruction mentale de l'image. Cette œuvre permet donc d'enrichir la question de la représentation de la banalité dans un dispositif de présentation singulier.

-Les fresques de la villa Barbaro, Véronèse

Paolo Caliari, dit Véronèse, fresques de la villa Barbaro à Maser (1560-1561)

Au-delà d'un dialogue entre la peinture et l'architecture, les fresques de la villa Barbaro témoignent de l'ambition de Véronèse d'instaurer une relation entre l'observateur et l'œuvre. Les séquences architecturales (vestibules, escaliers, galeries, passages en enfilade, espaces de réception et de vie, etc.) et le programme iconographique (thèmes mythologiques et religieux riches d'évocations narratives et bucoliques) organisent un vaste espace scénique. Le spectateur est stimulé pour être un observateur, mais il est aussi observé par les protagonistes des représentations. Insertion de l'image dans l'architecture, jeux sur les points de vue et les proportions, surgissements de personnages et ouvertures sur des espaces fictifs, déplacements, expérience temporelle des dispositifs narratifs, sont autant de modalités qui visent à englober le spectateur dans l'œuvre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 octobre 2012

5 . En classe de seconde

05  -   EN CLASSE DE SECONDE

En  seconde l' option arts plastiques est ouverte à tous les élèves sortant des classes de 3ème.

Tous les choix proposés par les différentes premières seront possibles par la suite : littéraire, scientifique, économique et sociale, STG, etc.

Les élèves pourront choisir en première : l'option Lettres- arts plastiques ou l'option facultative.

 

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En classe de seconde, l’enseignement facultatif des arts plastiques s’appuie sur les connaissances et compétences

acquises par l’élève au collège. Il repose prioritairement sur l’exercice d’une pratique plastique fondée sur les formes

de la création artistique contemporaine mises en relation avec celles léguées par l’histoire de l’art.

Le programme questionne :

Le Dessin

 

La matérialité

 

 

 Le dessin :

 

 originellement, dessiner signifiait aussi bien former le projet que tracer les contours. Dans le contexte actuel des technologies numériques et des pratiques du dessin, l’élève est amené à expérimenter et maîtriser une grande variété de pratiques graphiques. Elles doivent lui permettre d’appréhender les rapports qu’entretiennent l’idée, l’émergence de la forme et la pratique du dessin. La dynamique ainsi créée favorise la construction d’un objet artistique. L’élève est conduit à concevoir son dessin comme support de sa pensée, comme moyen de la capter. Il peut ainsi s’affirmer dans une forme d’écriture visant aussi bien l’observation d’une réalité que l’expression d’une intériorité.

 

Fondamentale, la pratique artistique permet une expression personnelle en deux et trois dimensions, en variant supports et techniques. En pratique comme en culture cet enseignement englobe l’ensemble des domaines traditionnels : peinture, sculpture, dessin, gravure ou impression, architecture, photographie ainsi que les nouvelles technologies concernant les images numériques fixes ou d’animation, de la vidéo.

 

La culture est abordée en se fondant sur l'approche de mouvements artistiques variés et significatifs, des différentes techniques et supports artistiques, en fonction des questions posées par la pratique artistique. 

L’analyse d’images permet de comprendre l’œuvre d’art, d’aiguiser le sens de l’observation et l’esprit critique.

 

 

Cet enseignement s’organise autour d’un volume de 3 heures hebdomadaires en seconde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 septembre 2012

10-EXPOSITIONS : portes ouvertes ;

 

 

 

EXPOSITION  D'ARTS PLASTIQUES à l'occasion des PORTES OUVERTES de la SALLE D'ARTS PLASTIQUES

 

JUIN à SEPTEMBRE 

Madame Garih, professeur de spécialité   pour le baccalauréat lettres arts- plastiques

 

 

 

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Après la remise du diplôme du baccalauréat

 

 

 

 

 

 

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23 mars 2008

8 - Contact

08   - CONTACT

Michèle GARIH,

Professeur d' arts plastiques

 

Lycée Paul Valéry

38 boulevard Soult

75012 Paris

tel 01 04 75 67 70

fax : 01 46 28 71 11

19 février 2008

2 . Exposition portes ouvertes

02 -  EXPOSITION D'ARTS PLASTIQUES  des "Portes ouvertes"  2010du Lycée Paul Valéry.

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19 février 2008

4 . Les options facultatives

04  -  L'OPTION FACULTATIVE.

 

APDC1388        APDC1402

  

- L’option facultative est ouverte à tous les élèves de Première et de Terminale,  sur un   horaire hebdomadaire de 3 heures.

 Cette option peut favoriser tous les lycéens qui voudraient rejoindre des métiers d’art ou nécessitant une culture ou une pratique dans le domaine artistique ou culturel. 

 - Cette option a également une valeur formative par l’art : la pratique artistique est prédominante, mais elle est en relation étroite avec une culture artistique complémentaire à la culture générale.

  Le programme  :  (voir programmes du Baccalauréat)

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 - Le programme de Première est lié à la représentation. 

- Le programme de Terminale à celui de la présentation. voir les oeuvres à étudier dans la page baccalauréat.

 La présentation d’un dossier de travaux personnels au baccalauréat est lié à l’étude de trois œuvres limitatives. 

 L’option au baccalauréat peut atteindre le coefficient  2 et reste ouverte  pour les élèves des Terminales  et Premières déjà inscrits en Spécialité Lettres-arts plastiques.  Seuls les points au-dessus de la moyenne sont pris en compte (coefficient 2). Donc aucun risque d’être pénalisé, ou de perdre des points.

 Cette option permet donc de valoriser, d’exploiter et de développer des capacités qui, ajoutées à un travail équilibré dans les autres matières, aidera le lycéen non seulement à réussir au baccalauréat mais surtout à se forger une culture, une personnalité, un esprit audacieux et constructif  qui lui permettra également de réussir dans ses entreprises quelles que soient les études et la profession choisie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 février 2008

2 . En Terminale L arts plastiques, option obligatoire

02  -

     

     02 . En Terminale L arts plastiques, option obligatoire

 02  - EN TERMINALE : LETTRES-ARTS PLASTIQUES


      En Première et en Terminale cette option s’inscrit  dans le tronc commun obligatoire d’une formation menant à un baccalauréat d’enseignement général ( plus de 80 % de réussite au bac 2010) 

 Elle s’organise autour d’un volume de 5 heures hebdomadaires.

 

Il est possible d’intégrer cette option à partir de la Première.

 - La pluralité des postures, des démarches, des modes d’expression, d’expositions - classiques ou contemporaines - sera prise en compte.

 - Il s’agit de conjuguer culture et pratique artistique, réflexion et action,  pour permettre de trouver son propre mode d’expression mais aussi pour arriver  à formuler des questionnements sur les œuvres d’artistes comme sur ses propres travaux.

 

 - Cette option donne également des compétences interdisciplinaires, en relation étroite avec la philosophie, les sujets du baccalauréat questionnant  très  souvent la  place  de l’esthétique, des démarches artistiques,  la place de l’image et des média dans la société contemporaine. Cette option interroge également les rapports humains à l’œuvre d’art, d’un point de vue esthétique mais aussi sociologique, historique, économique, littéraire, et, bien souvent, technologique et scientifique.

 Programme de la Terminale Lettres- arts plastiques :

 

TERMINALE L- ARTS PLASTIQUE

I - Programmes limitatifs des enseignements artistiques en e terminale L  2012-2013

A - L'OEUVRE :

L'œuvre est perpétuellement remise en cause dans ses fondements traditionnels comme unique, achevée et autonome. D'autres modalités de création se développent, tributaires du développement des objets et des images (production, reproduction, diffusion, etc.), dont les enjeux peuvent aussi être posés à travers la question du photographique. Instruments critiques et esthétiques d'une lecture de la modernité, les problématiques photographiques offrent des clés de lecture pour aborder les questions de l'œuvre. « Faire œuvre » engage le processus créatif de manière globale et ne se limite donc pas à la production d'une œuvre d'art. Il s'agit ici d'appréhender les dynamiques qu'entretient la création avec les éléments concrets qui consacrent ses réalisations : rapports à l'actualité artistique et esthétique, rapports aux étapes de la reconnaissance, condition de sa réception sensible dans les espaces culturels les plus ouverts.

Depuis les avant-gardes historiques, l'œuvre est confrontée à la production en masse des photographies.

-  Œuvres filiation et rupture:

Ce point du programme est à aborder sous l'angle d'une interrogation de la pratique et de ses résultats formels au regard des critères institués à différentes époques. Être moderne ou antimoderne, en rupture ou dans une tradition. Penser sa pratique à l'aune des valeurs relatives au présent et dans l'histoire. Faire état de stratégie, goût, sincérité. Suivre, opérer des déplacements, transgresser, etc.

-  Le chemin de l'œuvre :

Ce point du programme est à aborder sous l'angle d'une analyse du processus global qui fait suite à l'intuition et à la réflexion : la formalisation de l'œuvre engage les modes de sa diffusion, de son exposition et des commentaires qu'elle suscite. Ce cheminement de l'œuvre mobilise des rapports aux techniques et induit des choix plastiques déterminants pour porter l'œuvre en en servant le projet esthétique intrinsèque.

-  L'espace du sensible :

Ce point du programme est à aborder sous l'angle de la relation de l'œuvre au spectateur. Comment réfléchir la mise en situation de l'œuvre dans les espaces de monstration, prendre en compte les éléments techniques iques, du socle à la cimaise, jusqu'aux conditions les plus ouvertes, de la projection à l'installation ou tous autres dispositifs. Les conditions de la perception sensible (regard, sensation, lecture, etc.) sont à anticiper dans l'élaboration formelle du projet plastique.

   -L'œuvre, le monde :

Ce point du programme est à aborder sous l'angle du dialogue de l'œuvre avec la diversité des cultures. Le contexte mondialisé de l'appréhension de l'œuvre met en tension la singularité culturelle qui préside à la création et la dimension globalisée des sensibilités qui lui assurent son existence. Cette tension entre la dimension locale et mondiale de l'œuvre en posera les enjeux éthiques et politiques afin de développer l'ambition d'une pensée humaniste. À travers sa pratique plastique, l'élève de terminale doit se doter d'outils intellectuels qui lui permettent l'exercice de la pensée critique et du discernement.

  En relation avec cette question, un programme limitatif de trois questions renouvelables porte sur la mise en relation de trois œuvres importantes, choisies de manière à favoriser une étude approfondie (technique, plastique, symbolique et poétique). Les deux premières œuvres sont inscrites dans la production du XXème siècle, la troisième appartient obligatoirement à une période antérieure :

 

B - PPROGRAMME LIMITATIF  SERIE L (épreuve écrite).

-      ESPACE MOUVEMENT ET SON DANS LA SCULPTURE  de la seconde moitié du XXème siècle à nos jours.

           
Dès le début du vingtième siècle, l'histoire de la sculpture présente une large variété qui oscille entre les limites extrêmes du matériel et de l'immatériel. Dans la seconde moitié de ce même siècle, les pratiques des environnements et des installations, la prise en compte de la nature, la mise en mouvement ou encore l'usage du son confirment la difficulté de définir un genre. À partir de quelques exemples significatifs, l'étude portera sur les divers phénomènes liés à l'espace, au mouvement et au son, qui, dans la période indiquée, sollicitèrent diversement le corps et la perception du spectateur. Cette étude ainsi menée facilitera la compréhension des processus de création sur le plan pratique et théorique induits par le nouveau programme de terminale, notamment pour la partie relative à l'espace du sensible.

 

 -      GUSTAVE COURBET

Né en 1819 à Ornans dans le Doubs, Gustave Courbet est un artiste français dont l'œuvre offre un exemple hors vingtième siècle approprié à la compréhension du programme de terminale L.
Formé dans la mouvance préromantique, Gustave Courbet est adepte du Louvre où il étudie les maîtres, notamment ceux de l'école espagnole du XVIIème siècle comme Vélasquez, Ribera et Zurbaran. C'est à cette source qu'il puise. Pourtant, peintre insoumis et frondeur, Courbet est au cœur de l'effervescence artistique et politique. Sous l'impulsion de Jules Champfleury, il jette les bases de son propre  : le réalisme, saisi sous l'angle des idées politiques de l'époque.
Si Gustave Courbet n'a pas changé la peinture elle-même, il a radicalement fait évoluer le sujet et surtout la manière de peindre. Rares sont les artistes qui ont davantage que Courbet construit leur carrière en ayant recours à la stratégie du scandale. Au XIXème siècle, la peinture de Courbet se trouve au cœur d'une entrée dans l'âge démocratique de l'art. Aujourd'hui, l'œuvre de cet artiste permet de réévaluer les enjeux liés à la question de la modernité en art.

 

-         TADASHI KAWAMATA.

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L'œuvre de cet artiste japonais contemporain présente, entre autres particularités, celle d'être un exemple instructif d'une démarche artistique témoignant de l'intérêt qui peut être porté aux contextes sociaux ainsi qu'aux relations humaines qui les définissent. C'est à partir d'une découverte sensible et intellectuelle de l'architecture, de l'urbanisme et du paysage que Tadashi Kawamata détermine progressivement la nature de ses projets artistiques. Ceux-ci se matérialisent grâce à des constructions éphémères faites de matériaux « recyclés » qu'il installe généralement dans des paysages naturels ou des espaces urbains.
L'intérêt majeur de cette œuvre singulière repose principalement sur son processus de création dans lequel le recours au changement, l'improvisation ainsi que l'utilisation de matériaux non traditionnels sont constants.

 
C -  L'EPREUVE: Coefficient 6  est en 2 parties :

-  une partie écrite portant sur la composante culturelle du programme de terminale

-   et une partie orale sur dossier. Chacune des parties compte pour la moitié de la note globale.        


L'épreuve a pour objectif d'évaluer les connaissances et les compétences du candidat : plasticiennes, techniques, théoriques, culturelles et transversales. Il s'agit de prendre la mesure de l'étendue des connaissances, de vérifier les acquis et d'apprécier la singularité de démarches inscrites dans un itinéraire artistique.
Pour la partie écrite de l'épreuve, la maîtrise de la langue, les compétences de rédaction et d'argumentation font l'objet d'une attention particulière.

A ) Pour la partie orale de l'épreuve :

  L'entretien avec le jury est basé sur un dossier de travaux personnels accompagné d'un carnet de croquis, les compétences d'expression et d'argumentation font également l'objet d'une attention particulière.

 

B)  Partie écrite de l'épreuve obligatoire : culture plastique et artistique :

Durée : 3 heures 30 


Deux sujets sont proposés au choix du candidat. Chaque sujet présente une œuvre plastique identifiée en rapport avec le programme limitatif publié au Bulletin officiel du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative.
Le candidat doit répondre à trois questions : la première l'engage à mener une analyse plastique de l'œuvre reproduite par le sujet : coefficient 8

Les deux autres concernent les questionnements induits par cette même œuvre : coefficient 12
Le candidat organise son temps de façon à répondre aux trois questions. Chacune d'elles est évaluée séparément.
La maîtrise de la langue française et de l'orthographe est prise en compte sur l'ensemble rédigé.

 

Pour le programme détaillé voir la catégorie  : "baccalauréat"

 Le coefficient est de 6 au baccalauréat. L’épreuve comprend :

 - la présentation d’un dossier de travaux personnels, de planches de recherches, de documentations, de photographies, d’images numériques et de travaux aboutis,

 - une épreuve écrite de culture artistique qui s’appuie sur le programme limitatif et sur une analyse d’images.

 Les visites d’institutions culturelles et muséales complètent les cours au lycée, le lycéen devant aussi faire preuve d’autonomie et conduire des recherches personnelles, dans la cité, au musée  ainsi que dans les livres.

 

Cette option permet également de constituer un dossier pour l’université, les écoles d’art, d’histoire de l’art et d’archéologie, d’architecture, de photographie, de graphisme…

 Le succès de cette option au baccalauréat  cette année encore - 87% de réussite - vient de la motivation des lycéens  développée par des cours ancrés dans le monde contemporain et prenant en compte les arts plus anciens,  mais  également d’un travail régulier en arts plastiques ainsi que dans toutes les matières.

 Cette formation peut être complétée par une option facultative en arts plastiques, en cinéma- audiovisuel ou par toute autre option facultative.

 Le pôle artistique : arts plastiques, cinéma–audiovisuel, musique fait parte du pôle d’excellence du Lycée Paul Valéry.                          

  P1000345         

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